Confiture fruitée à index glycémique bas

Pour les tartines du petit déjeuner, les crêpes des quatre-heures...
Se faire plaisir, sans les inconvénients de l'élévation exagérée de la glycémie dans le sang à cause du sucre raffiné utilisé dans les confitures traditionnelle (voir la petite note au bas de ce post)... voilà un joli défi!

Photo de guinguoix, mais la confiture est si bonne!


De beaux fruits de saison, en l'occurrence des prunes et des pruneaux. Riches en sucre naturel, on peut se permettre de sucrer moins. Mais avec quoi sinon du sucre cristallisé, voire de canne? Le sucre affiche un IG de 70, c'est bien trop, surtout si on en met dans un rapport de 1:1. En mettre moins oblige à prendre du sucre gélifiant, dont l'IG est tout aussi élevé. Passons aux alternatives.

  • Le miel d'acacia est le seul miel dont l'IG est bas. L'avantage est qu'il est neutre de goût. Liquide, il supporte bien la cuisson.
  • Le sirop d'agave va bien aussi, mais difficile à trouver de par chez nous. Il n'aime pas cuire longtemps.
  • On peut aussi utiliser le sucre de bouleau, le xylit, mais il est cher. A réserver pour saupoudrer sur les desserts... 
Au final, le miel d'acacia me va bien, je le trouve au supermarché et il n'est pas trop cher: CHF 5.60 pour 500 grammes.
Comme les prunes et les pruneaux ont beaucoup de sucre naturellement, il n'est pas nécessaire de sucrer beaucoup. J'ai donc versé le pot de 500 grammes de miel dans mon kilo de fruits parés (lavés, sans les noyaux, coupés en gros dés). Et j'ai mis aussi un bâton de cannelle.

J'ai laissé cuire à gros bouillons durant 10 minutes, histoire de stériliser le tout. J'ai laissé infuser et laissé refroidir, retiré la cannelle, passé le tout au mixer (on n'aime pas les morceaux chez nous) et saupoudré 2 grammes d'agar-agar (= 1 cuillère à thé rase), bien mélangé. J'ai remis le tout à ébullition durant 30 secondes et mis en pots. C'est tout!

Dé-li-cieux! Essayez... 

Aucun souci de prise de la confiture, avec l'agar-agar, c'est toujours parfait!

Note:
L'excès de sucres raffinés et l'hyper-insulinisme qui en résulte provoque les fringales qui minent le moral (car on se rue sur n'importe quoi trop vite sans réfléchir), sont responsables de stockage des graisses et surtout préparent le terrain pour développer un joli diabète de type II avant 40 ans, tellement le pancréas a été "usé" à fournir trop d'insuline pour absorber tout ce sucre... Une véritable épidémie!

Si vous ne me croyez pas, regardez l'émission 36,9 sur le sujet ici (Diabète: pourquoi il progresse, comment savoir si on est à risque) et ici (Le sucre, une poudre blanche qui rend accro!) ou encore ici (Obésité: les raisons du fiasco!). Ce dernier reportage expose très simplement pourquoi nos aliments ont changé et nous ont rendu malades, pourquoi l'équilibre de la chaîne alimentaire est rompu et qu'on devient gros. On apprend pourquoi il est important de se soucier des acides gras oméga 3.

Et quand je pense que le souci de certains, une fois le diagnostic de coeliakie posé pour leur enfant, est de trouver les mêmes céréales à la farine de maïs et au miel que celles qui contiennent du gluten... La coeliakie est, à mon avis, une grande chance pour réfléchir et se remettre en question, et bien sûr modifier durablement la façon de se nourrir. Puisse ce blog aider à y voir clair et à trouver des solutions!
(www.valesavabien.blogspot.com, tous droits réservés)

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